Arrivé au parking vers midi, on attaque à 14h. La marche d'approche qui remonte tout le vallon de Barrancs est physique mais très belle. On arrive au col des tempêtes vers 17h, on a pas trainé mais c'est là que tout commence...
Vue du lac de Barrancs depuis le col des tempêtes |
Arrivé aux premières difficultés on sort la corde.
Ca déroule bien, pour l'instant on fait tout à corde tendue jusqu'au pied du premier gendarme.
Il y a un bon emplacement de bivouac à son pied mais on décide de continuer un peu. La première longueur qui permet de gravir le gendarme est vraiment superbe sur un rocher orange bien fissuré.
La longueur de la photo des "100 plus belles" |
On est au pied du pic Margalide et la nuit tombe. Juste quelques mètres en contrebas, il y a une bonne plateforme à l'abri du vent. Le timing est parfait, il est 21h quand on se pose sur cette vire suspendue aménagée.
On est plutôt bien installé, le réchaud ronronne, c'est l'orgie de nouilles chinoises et de semoule... Un petit pisse mémère et au lit, tête bêche, mais bien à plat ! Le vent va souffler toute la nuit mais heureusement on est à l'abri. Comme d'hab dans un bivouac en montagne, même si l'endroit est confortable, c'est quand même pas la meilleure nuit de ma vie...
depuis le bivouac, vu sur la suite de notre itinéraire jusqu'à l'Aneto |
Le pic Russel |
Notre bivouac |
On décolle un peu après 8h, on passe le pic Margalide et cap sur le pic des Tempêtes !
Départ du bivouac |
C'est une escalade agréable et déroulante sur de bons gros blocs de granite !
Hallucinant et vraiment blasant de trouver ces merdes à cet endroit !!! |
Au sommet du pic des Tempêtes avec notre objectif final en arrière plan |
On arrive à la brèche des tempêtes. Je ne comprends pas pourquoi sur certains topos, ils parlent de rappels... On a pris une rampe à main gauche (côté sud) qui se descend très facilement en posant à peine les mains. En 5 min, la brèche et franchie et on remonte en face. La qualité du rocher redevient excellente avec de beaux passages de grimpe dans le III.
Le passage de "la boite aux lettres" |
La fin avec le passage par l'épaule de l'Aneto est vraiment plus facile et on gagne rapidement le sommet qu'on atteint un peu avant midi.
Summit ! |
Il n'y a même pas foule au sommet et on profite de ce magnifique moment. On a fait le plus dur, il nous reste plus que le plus pénible : la descente !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire