Avec Bruno, comme on est des originaux, on opte pour la Pena Bovin et son énorme face qui attire le regard de tous les canyoneurs descendant le Rio Vero.
Depuis quelques années un ouvreur espagnol prolifique (Edu Gonzales) redécouvre ce mini big wall à la sauce moderne avec des itinéraires difficiles semi équipés de grande classe. Qualifiant sa dernière ouverture en date de "masterpiece", il ne nous en faut pas plus pour nous encourager à changer nos habitudes pour aller toucher du beau caillou dans ce petit paradis.
El topo |
La face reste à l'ombre jusqu'à 13 h, on opte donc pour un levé d'alpiniste à 4 h histoire de pas crever de chaud !
L'approche repérée la veille s'avère plutôt cool, on traverse le vero sans encombre au pied de l'énorme baume.
J'attaque la première longueur en 7a+, à froid, ça réveille !
L1, ça penche déjà ! |
Bruno au départ de L2 |
Départ de L3 vraiment superbe |
La quatrième longueur, se prête plus à l'autoprotection.
Ambiance détendue avant de partir dans L5 et son pas de bloc |
Une belle vue sur le rio Vero |
On est au pied de l'avant dernière longueur en 7b+. Notre course contre le soleil se passe bien, on bénéficie de températures acceptables même si la fatigue se fait sentir. Le départ de la longueur propose un rocher un peu gréseux d'apparence fragile qui fait un peu penser à la Jordanie.
La suite sur un rocher rouge finalement de très bonne qualité, demande une escalade très technique et complexe sur de petites prises pas toujours très franches... Heureusement, les traces de magnésie de nos prédécesseurs aident bien.
L7 vue du haut, ça reste dur jusqu'à la fin ! |
Quand on attaque les rappels, le soleil ne touche pas encore la face ! On profite d'un bon pique nique les pieds dans l'eau du Rio Vero encore très peu fréquenté. Bien comptant d'avoir profité de cet endroit vraiment magnifique et de cette belle escalade, on se trempe avec plaisir dans l'eau frisquette avant la remontée en plein cagnard !
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