C'est donc dans ce cadre qu'avec 10 stagiaires et Dominique Alejo (cadre fédéral FFME) nous nous retrouvons samedi matin à Cauterêt dans une boulangerie salon de thé fort sympathique ("La table du boulanger") pour un petit déjeuner et un tour de table afin de mieux nous connaître et de détailler le programme de ces deux journées.
On commence donc par se rendre sur notre "secret spot" permettant de faire des manips en plein air mais à l'abri.
On y passe la matinée afin d'effectuer quelques rappels sur les bases de l'alpinisme ( utilisation des différents types de corde, constitution de relais...) et récapituler les différentes techniques propres au déplacement sur glaciers (distance d'encordement, remontées sur corde et mouflages ).
Le lac de Gaube toujours aussi magnifique... On va pas vers le beau ! |
Le lendemain, départ de nuit et première épreuve au levé du jour quand on arrive au pied du glacier. A cette période son front est constitué de glace vive à 45 degré... On s'encorde, on sort les broches et on tire des longueurs...
Agathe, Sylvain et Michel pas mécontents d'en avoir fini avec les difficultés |
On arrive sur le plat du glacier au pied de l'imposante face nord et on trouve une crevasse adéquate pour réaliser nos exercices. Le temps d'installer tous les relais et de se mettre en place, on se prend une belle averse ! La journée va être rude !
Le temps est pourri mais la bonne humeur est au RDV |
LA crevasse ! |
Installation des ateliers |
Les exercices s'enchaînent :
Remonter depuis le fond de la crevasse par ces propres moyens.
Benjamin à la remontée sur corde |
Michel se cramponne à son piolet et pose une broche |
Oh hisse... |
Ca bosse dur ! |
Vu de l'intérieur de la crevasse, ça fait pas rire ! |
On est bien trempé par les averses successives, chacun est bien passé sur tous les ateliers, il est temps de rentrer à la maison. La descente du glacier s'effectuera en 2 rappels sur lunule puis nous regagnons le refuge par la moraine.
Le debriefing sur ces 2 jours est clair pour tous : Se déplacer sur un glacier ( même dans les Pyrénées...) n'a rien d'anodin et ne s’improvise pas ! Chacun comprend qu'en cas de souci, les choses sont bien plus compliquées qu'on croit.
Si vous voulez pratiquer avec un maximum de sécurité et survivre dans nos belles montagnes, FORMEZ VOUS !
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